Nous avons loué le pantalon de boucher, chanté la tenue de marin, vanté la salopette de mécano — saluant Brando dans "Un tramway nommé Désir ».
Aujourd'hui nous célébrons la chemise de bûcheron, dont le goût s'est transmis chez nous de mère en filles (sans que s'y ajoute la manie d’abattre les arbres).
Nul besoin d'être Lucky Lucke ni Kerouac, ni de sortir d’un film québécois, ni de porter la barbe, pour être au comble du chic dans des carreaux. Pour preuve notre mère ci-dessus, qui remporte l'épreuve haut-la-main.
Comme son homologue la marinière à rayures, la chemise à carreaux traverse les modes sans prendre une ride. Son élégance naturelle fait qu'elle supporte tout : même d’être à la mode. Elle s'impose.