26.6.12
18.6.12
Sac de dame
Un sac chic rachète une tenue qui l'est moins. Garant de la bienséance, il permet un peu de fantaisie.
Vous arborez un blouson camouflage et des baskets tricolores ?
Ajoutez-y un sac de dame !
La recette ? Une chaîne en clin d'œil à Mademoiselle Ch., du cuir ou du croco pour la noblesse de la matière, un joli fermoir pour le côté bijou.
Le tour est joué. Que celui qui dit que vous n'êtes pas élégante vienne nous voir...
Pour celles dont le fiancé n'a pas encore compris les sous-entendus à répétition lui dictant de dégainer le 2.55 pour son anniversaire, consolez-vous avec le vintage, qui regorge de choix: cuir lisse, matelassé, marine, noir, etc.
En attendant que nos ateliers vous révèlent notre version à nous...
10.6.12
L'origine du jean
Flashback en quelques dates.
- 1853. Levi Strauss, jeune Juif new-yorkais sans parenté bien établie avec l'ethnologue de Tristes Tropiques, vend de la toile de tente à San Francisco où la démographie explose pour cause de ruée vers l’or. Il ne tarde pas à se rendre compte que les chercheurs ont d'abord besoin de pantalons solides. Il crée le jean. Peu à peu la toile de tente, trop épaisse, fait place à un tissu de coton teint à l’indigo.
- 1872, Levi Strauss s'associe à un tailleur, Jacob W. Davis, qui lui-même produit des pantalons de bûcheron avec poches-revolver à rivets.
- 1906. Un incendie provoqué par le tremblement de terre de San Francisco détruit les archives de la firme Levi Strauss and Co. Des documents partent en fumée. Un mystère planera à jamais, rien de tel pour alimenter une légende.
- 1935. Ce qui n’était jusqu’alors qu’un vêtement d’ouvrier se voit accorder le sésame absolu pour une entrée triomphale dans nos placards, à savoir un papier dans Vogue qui le qualifie de « bon genre ».
- 1936, Levi's appose sur chaque article sa marque sous forme d’une étiquette de cuir marquée en rouge. Il est encore rare qu’un nom de marque s'annonce de façon aussi glorieuse.
- Ensuite, c'est la success story, inégalable en matière de sapes. Nos icônes, de James Dean et Brando à Marilyn en passant par notre BB nationale et notre Birkin naturalisée, haussent le Levi's (prononcer Livaïsse) à leur niveau : celui du mythe lucratif. Il symbolise le rêve américain mais n’en est pas moins porteur de french touch. Il est décontracté mais pointu, universel quoique toujours individuel par la variété infinie des façons de le porter.
Feuille de route dictée par les Sixsœurs
- Côté pantalon, le jean se porte serré (le goût du slim n'est pas près de s'assouvir) ; retroussé (avec ballerines ou sabots, escarpins, etc…) ; taille haute, façon Marilyn dans La Rivière du retour (reste à rencontrer le grand Robert Mitchum).
- Tantôt brut, tantôt délavé, tantôt coloré (mention spéciale, en ce moment, pour les jeans roses). Faites selon l’humeur.
- Même si elle n’est pas la plus sexy, la version boyfriend accessoirisée de talons et d’une veste ajustée est assurément cool.
- Nostalgiques des années 70 ? La patte-d’eph’ ou une largeur en dessous, le « flare », sont tout à fait à la page.
Le jean accueille toutes les improvisations pourvu qu'on le voue à tous les diables.
Le short en jean : incontournable dès les premières chaleurs (si elles arrivent). Trois avantages. Primo, il dévoile nos jambes fuselées. Deuxio, il est le seul short à ne pas nous donner l'air de boys-scouts. Tertio, sa version minimale est bouleversante, surtout si vous la faites alterner avec le modèle bermuda, qui revient à la mode.
La veste en jean de notre adolescence effectue son retour en grâce, c’est officiel. Et quelle grâce ! À porter le jour, mais aussi le soir avec une petite robe et des talons, version chic.
Idem pour la chemise en jean, qu’on portera près du corps, très près du corps, jamais trop près du corps. Boutons solides juste ce qu'il faut. Une taille douze ans fait l’affaire. Sans manches, elle nous rend fières de nos bras de championnes. Championnes de quoi ? De bronzage.
Faites confiance aux Sixsœurs et encore plus à l’Histoire, qui ne lui a jamais tourné le dos : surinvestissez dans le Denim. Et variez les plaisirs.
2.6.12
Les deux pieds dans le bon sabot
LA solution existe : les sabots, arme absolue contre la saison moche.
Chaussée de semelles de bois, mi-paysannes, mi-baba cool soixante-huitardes, vous serez terriblement dans le vent pour aborder l'été.
Une averse se déclare, telle une soupe sur le cheveu ?
Pas de problème. On fait entrer dans lesdits sabots une belle paire de chaussettes de laine chinée, dont la couleur répondra judicieusement à celle du contenant.
Plusieurs choix de modèle et de marque :
- Le classique par excellence, volontairement 1er degré : le modèle vintage, celui de la fermière scandinave.
- On peut opter pour la version allemande, la Birkenstock indémodable, toujours jolie, assurément confortable avec ses semelles ergonomiques.
- Il y a aussi des marques comme Kerstin Adolphson, Swedish Hasbeens, Bosabo ou Algën qui vous feront surfer sur l'air du temps grâce à leur version moderne de l'antique sabot tant aimé.
N'hésitez surtout pas à jouer avec les couleurs. Les naturelles sont parfaites mais ne font pas d'ombre aux rouges, aux bleues, aux marrons ni aux noires...
Les six soeurs que nous sommes allons plus loin dans le conseil en vous donnant un petit "tuyau de toile", pour accéder au rêve à moindre prix. Sur le site Lotta from Stockolm, le choix est large et la douloureuse plus indolore.
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